Plouf, plouf à Arcy sur Cure

La météo l'a dit : mercredi sera la meilleure journée de la semaine.

Dimanche : j'ai envie de voler !

encore une série improbable d'annulations de compétitions. Je n'ai pas volé depuis Millau.

Si mercredi est la plus belle journée, est-ce que je n'irais pas voler ? Petite analyse météo, la Bourgogne semble adaptée, mais le vent est plutôt faible, annoncé sud-ouest ou sud-sud-ouest selon les sources...

Et le boulot alors ? Libre, je peux poser ma journée.

Je lance donc l'idée — pour ceux qui peuvent — de viser un Arcy ou Noyers, selon l'évolution.

Lundi : cool !  Encore un peu plus de vent et ça sera tiptop !

le front arrive un peu plus tôt que prévu, renforçant du coup le vent qui semble se fixer sud-ouest. C'est encore un peu limite le matin, mais l'évolution est prometteuse.

Le front amène aussi un peu d'instabilité, le plafond sera vers 1500m...

On continue à espérer. Et Arcy se dessine dans ma tête en mal de plein air.

Mardi : trop cool ! c'est parti !

Nous voilà un petit groupe de 8 à nous rendre dispo pour la journée de mercredi. Le vent se fixe en sud-ouest autour de 20km/h. Très bien pour Arcy ! Le plafond est annoncé à 1500m vers midi, mais en baisse dans l'après-midi.

Je prépare le vol : les espaces aériens, prise des NOTAM, quelques balises de contournement dans la dérive... le rêve continue !

Mercredi, ou parawaiting day

La route vers Arcy est alléchante, un ciel plein de petits cum, tous ronds... Le plafond se libère complètement à midi, pour nous laisser un ciel bleu... ou presque, un voile d'alto-cumuls (non prévu) occupe notre ciel... et le vent est déjà plus soutenu que prévu également.

Le pire ne sera pas vraiment la force du vent, mais surtout la tendance ouest qui se fait sentir beaucoup plus tôt. Bref, le site d'Arcy ne fonctionne que si le vent bien axé. Le Ouest-sud-ouest que nous constatons est plutôt turbulent.

Je ferai deux petits vols, dire de tenter une extraction inespérée... ça ne le fera pas bien sûr. Les thermiques sont immédiatement balayés par le vent soutenu qui nous arrive travers droit. Les rafales sont mêmes gênantes ; je me surprends plusieurs fois de reculer dans les rafales.

Le pilote optimiste vole plus souvent, certes ! Mais, il connaît bien le para-waiting aussi.